High School, High Bullshit [LIBRE]

Le lycée, la seconde maison que personne n’avait véritablement envie de rejoindre chaque matin très tôt, mais tout le monde s’exécutait tout de même… Isla faisait partie de ceux qui s’y rendaient avec plaisir et qui avaient hâte d’en mettre plein la vue dès les premières heures de la matinée. Ce matin là, justement, Isla était arrivée dans les premiers, s’étant octroyé le droit d’aller déranger les dames de la cafétéria (alors qu’elles étaient généralement tranquilles jusqu’à l’heure de la pause) pour leur demander un jus de fruit et un café. Avec sa commande en main, elle alla s’installer sur un banc extérieur – ressemblant aux larges bancs de pique-nique - qu’elle se privatisa d’emblée en y étalant ses affaires (alors qu’il était normalement fait pour cinq ou six personnes). Bosser n’était pas un souci pour la jeune femme, cela lui occupait le temps et l’esprit… Tout le monde avait alors le loisir de croire que l’image de la gentille fille qu’elle renvoyait était la bonne. En réalité, il n’en était rien, Isla avait juste pour ambition d’être la meilleure en cours et de tenter d’aider tout le monde à réaliser que Lily Scott n’était pas destinée à être capitaine de l’équipe des Cheerleaders. Cette place, elle la voulait et Isla réfléchissait encore à un moyen de la lui voler. Comment faire pour ne pas passer pour la saloperie de service ? Il fallait qu’elle fasse ça tranquillement, intelligemment et, pour ce faire, il fallait déjà qu’elle mette du monde de son côté. Ce travail allait peut-être être de longue haleine et pas facile à effectuer, mais elle y croyait.

Progressivement, les élèves commencèrent à affluer, Isla entendit des groupes de mecs, des abrutis de première passer bruyamment derrière elle et ne prit pas la peine de se retourner. La jeune femme ne comprenait pas l’intérêt de certaines filles pour les lourdauds qui n’aspiraient qu’à attirer l’attention sur eux en parlant et rigolant le plus fort possible. Ce lycée était une catastrophe… elle en avait conscience et elle regrettait parfois amèrement de faire partie de la fête. Avec un peu de chance, elle aurait la possibilité de rester sur son merveilleux banc jusqu’à ce que la cloche sonne…

Ce matin, mon réveil sonna à six heures et demi, je grognai en entendant l'alarme. Je n'avais vraiment pas envie de me lever, surtout pour aller en cour. Ses derniers temps, rien n'aller comme je le souhaitais, le seul point positif, c'était le rapprochement avec mon père. Je soupirai puis je sortis du lit, je me dirigeai vers la cuisine, mon père s'y trouvais lui aussi. Je lui dis bonjour, puis je me fis mon petit-déjeuner rapidement. Mon père m'annonça qu'il avait pris sa journée de repos, il me proposa même de m'accompagner au lycée, j'accepter immédiatement, car je n'avais pas envie de prendre le bus scolaire. Mais avant de commencer ma journée, je décidai d'aller courir pour me vider la tète. Je proposais à mon père de m'accompagner, mais il n'était pas motivé pour faire du sport, il me demanda tout de même de faire attention. Je fis mon parcours habituelle d'une vingtaine de minutes. Cette petite course, m'avait donné la motivation, pour aller en cour. Je filais sous la douche, une fois propre et sèche, j’enfilais une robe à fleurs et une paire de talons compenser. J'entendis mon père m'appeler, car il était l'heure de partir. Je me fis rapidement une couette haute, j'attrapai mon sac de cours, et je me dépêchai pour rejoindre mon père dans la voiture. Une quinzaine de minutes plus tard me voilà enfin arrivais au lycée, je fis à bise à mon père et je lui souhaitais une bonne journée. Il étais tout juste huit heure et demi, et le lycée se remplissait petit à petit. Je devais passer à la bibliothèque, afin de prendre des bouquins sur un devoir de philosophie. Une fois que j'avais trouver les livre dont j'avais besoin, je décidai de me posai sur l'un des bancs à l'extérieur. Ce matin, je n'avais pas envie de bosser, surtout que mon premier cour ne commençais pas avant neuf heures et demi. Tous les bancs étaient déjà pris, je soupirai, car je n'aperçus aucun de mes amies. Il y avait un banc qui était occuper par une jeune fille, alors qu'il pouvait accueillir au moins cinq personnes. La jeune femme était nouvelle à Tree Hill, mais j'avais l'impression de l'avoir déjà vue quelque part. Je m'approcher d'elle tout en essayant une approche.

Bonjour. La place est libre ?