[F. Maya] Every breath I take...

  e ne sais pas ce qui s’est passé pendant la dégénération de ma maladie, mais de Janvier à Mai, j’étais si bien… tout allait bien et j’étais heureux. Fiancé, à l’attente d’un bébé, du jour au lendemain, vers la fin du mois de Mai ou plutôt à la troisième semaine, ma santé à dépérit de façon drastique et ça continue depuis. C’est au même moment ou mon cardiologue a décidé de me faire travailler que trois jours semaine, mais pas plus tard que deux semaines après, il me met en arrêt de travail. C’était il y avait cinq jours de cela…. Au moment de diminuer mon rythme, j’en avais encore pour six mois, mais aujourd’hui, j’en ai pas plus pour 3 mois…

Encore ce matin, tout a empiré. Je n’arrivais pas à me réveiller, je me rendormais subitement, alors je ronflais à nouveau. J’ai dû mette 5 heures de plus avant de me lever, il était donc midi et encore là, juste de faire l’effort de me lever debout, fut difficile. Maya était parti travailler en matinée, elle devait rentrer pour le Lunch, si elle n’était pas déjà là. À cause de la grossesse, ou elle en était a 22 semaines, (5 mois) elle a diminuer ses heures de boulot, pour être le plus possible avec moi et lui donner une chance de se reposer en journée. C’était la première fois que ça m’arrivait de ne pas réussir à me réveiller du premier coup.

J’étais posé devant le miroir de la salle de bain depuis 15 minutes, à observer mon teint cyanosé… J’attrape mon inhalateur qui ne me quittait plus, j’en étais rendu à en utiliser deux par jour, au lieu de deux par semaine… je n’avais presque plus d’oxygène dans le sang… et cette difficulté à respirer. Je sentais que c’était mon dernier jour à la maison. Mais je savais que je n’arriverais pas à me rendre à l’hôpital sans en faire une dernière crise cardiaque…

Je demanderai tout pour avoir le droit de passer la fin de mes jours dans mon propre lit. Mais je savais qu'il ne me restait moins d'un mois...

Si les débuts de notre couple et de notre vie de jeune fiancé avait bien débuté voilà que la santé de Yann commence à se dégénérer et de manière rapide. Je m’inquiète beaucoup pour lui et j’ai du démineur mes heures de travail afin de passer plus de temps avec lui. Le bébé va bien pour le moment mais je me préoccupe bien plus de Yann que je ne profite du fait que je porte un enfant. Je risque de perdre l’homme de ma vie à tout moment et je ne veux pas perdre une seconde de notre amour.

Midi arrive et je me dois de rentrer à la maison pour voir Yann. J’entre et ne le voit pas. Je le cherche et le trouve enfin. Il est si mal, la couleur de sa peau à changer et rien que de bouger lui semble infernal.
Yann mon chéri je suis là.
Je m’approche de lui et vient le prendre dans mes bras afin de le rassurer de ma présence et lui apporter mon soutien. Son souffle semble dur et parfois la nuit je me lève régulière pour vérifier qu’il respire encore. Je suis peut-être trop protectrice mais quand on aime un homme comme je l’aime lui on ne peut se retenir de vouloir protéger celui qu’on aime.

Tu sembles si faible Yann on doit appeler le médecin tu n’as pas l’aire bien du tout je m’inquiète.
Je pose ma main sur son cœur pour essayer de le sentir puis je prendre son rythme cardiaque comme une bonne infirmière en mettant deux doigts sur sa carotide pour compter le temps d’une minute.
C’est beaucoup trop faible Yann faut vraiment faire quelque chose. Vient tu ne dois pas rester debout.

e ne cessais de me regarder dans le miroir, alors que Maya était enfin rentrer. Je ne l’avais pas entendu, mais dès qu’elle vient me prendre dans ses bras, j’enfouis ma tête dans le creux de son cou. Même parler, me demande un énorme effort. Tu es là… J’hume sa douce odeur pour ne jamais l’oublier. La voilà à vérifier mon pouls, alors que parfois, il m’arrive encore que je vis avec une infirmière, alors que moi-même je suis médecin. C’est ce qui me permet de savoir combien de temps il me reste encore à vivre… très peu de temps, un mois tout au plus, si ce n’est pas deux semaines, à la vitesse que je dégénère.

Et maintenant, elle voulait que je m’assoie. Ce que je fis au salon, sur le divan. Je lève mon regard vers elle. Je viens à peine de me lever… J’ai eu de la misère à me réveiller, je me rendormais chaque fois que je le faisais… Je viens entourer mes bras à sa taille et poser ma tête sur son petit ventre rond. Chaque fois que je faisais ça, le feotus donnait des coups. Je souris à cette sensation que je ne voudrais jamais oublier. On a même pas… chercher des prénoms ensemble… mais… en même temps… ma santé à empirer si rapidement. Je lève le regard vers elle. Fais venir mon médecin ici… je ne me rendrai pas à l’hôpital vivant si tu m’y amènes… je me sens… partir. Il fallait faire vite… Seul mon médecin avait ce qu’il fallait pour faire repartir mon cœur s’il venait à s’arrêter.

’il venait juste de se lever c’est que son état ne s’arrange toujours pas. Il pense à nous au bébé mais là de suite moi c’est à lui que je pense.
On aura le temps de réfléchir à des prénoms quand tu auras un moment où tu te sentiras assez fort pour parler.
Je prends mon portable et téléphone à son médecin qui part de suite pour faire au plus vite.
Tien bon mon cœur le doc arrive tu dois essayer de faire le moins d’effort possible.
Je l’allonge correctement sur le divan et met des oreillers sous sa nuque pour bien l’installer. Je reste près de lui assise sur l’accoudoir et caresse ses cheveux venant par moment embrasser ses lèvres. Le temps passe et après quelques minutes le doc frappe à la porte. Je fonce lui ouvrir et lui indique le salon. On se pose à côté de lui et je l’observe travailler.
Monsieur Calloway voyons ce n’est pas le moment de nous lâcher. Aller tenais bon je vais vous remettre sur pieds.
Le doc essaye toujours de plaisanter ou d’être joyeux même si parfois c’est dur parce qu’il fait de son mieux pour que pendant un cours instant le patient rigole ou au moins sourit un peu pour ne pas avoir peur de ce que le médecin va faire comme examen. Il écoute son cœur et fait en sorte qu’il évite une nouvelle crise afin qu’on puisse par la suite le transporter à l’hôpital.
J’ai appris pour votre bébé vous devez avoir hâte de le ou là connaitre alors pas question que vous nous quittez maintenant.
Il sourit et continue de le soigner.

e laisse le médecin me soigner, alors qu’il fait des blagues... je n’avais pas envie de blaguer. Je sais très bien que je vais mourir bientôt. C’est plus rapide que prévu. Mon médecin avait été efficace dû à son déplacement pour venir ici. J’espère que la maman de Zoe va me trouver un cœur rapidement, ce que je doute fort. J’étais étendu sur le divan, le médecin vérifia ma tension artérielle et aussi les battements de mon cœur. Vu à son visage, je sais que ce n’est pas bon signe. C’est vraiment drastique... je croyais qu’il vous restait encore 6 mois... on en a plus pour deux mois si on vous trouve pas un cœur... je vais vous hospitaliser dès aujourd’hui... vous en sortirai pas Yann, je suis désolé. Je le savais, j’étais pas con. Ouais... en deux semaines, j’ai tout vécu... diminution de boulot et deux semaines après... arrêt de travail... 5 jours plus tard... hospitalisation... la poisse... je sortirai pas vivant de cet hôpital... c’est dans une boîte que je vais en sortir....  Je soupire doucement, retenant mes larmes, pour ne pas pleurer devant le médecin. Je le voyais qu’il était désolé de la situation. Finalement... je ne verrai pas mon bébé... Je les vois tous les deux soupirer en me regardant. [l]Bon... mademoiselle McLyan, préparez lui un sac, je fais venir l’ambulance[/i] Je le vois se lever pour s’éloigner et aller appeler. Me voilà à m’asseoir et à me lever pour aller aider Maya à préparer mes choses.

es nouvelles sont loin d’être bonne. Yann va rentrer à l’hôpital et on sait bien qu’il en sortira que s’il a une greffe de cœur. Sans un nouveau cœur il ne sortira pas vivant de là. Il doit nous rester tout juste un ou deux mois… j’ai envie de pleurer mais je tente de le cacher pour ne pas que cela attriste encore plus Yann. A ce moment je pense à notre enfant qui ne connaitra peut être jamais son père et moi qui vais devoir perdre l’amour de ma vie. Je me rends dans notre chambre et prépare son sac les larmes aux yeux. Je tente de faire correctement son sac en essayant de ne rien oublier mais j’avoue avoir un peu la tête ailleurs. Pourquoi maintenant… pourquoi lui… la vie et donc si cruelle ? Je l’entends venir et quand je regarde notre chambre je me dis que si ça se trouve on ne dormira plus jamais ensemble.

Tu devrais rester assis mon cœur dis-moi juste ce que tu veux que j’ajoute à ton sac si j’oublie des choses.
Son état a si vite changé… A croire que même nous laisser ensemble quelque mois avec notre bébé on y a pas eu le droit… Il va tellement mal que même si j’ai une toute petite lueur d’espoir qu’un sœur arrive à temps j’admets aussi que plus le temps passe et plus cette lueur d’espoir s’affaiblit. Je suis si triste que j’ai du mal à savoir quoi dire. De toute façon Yann et loin d’être bette il sait ce qu’il se passe et je doute que mes paroles lui remonte beaucoup le moral en ce moment. 

e suis totalement perdu, pourquoi ça m’arrive? Je pourrai même plus profiter de la grossesse. Je ne serai pas là pour au moins trouver le prénom du bébé avec Maya. La voilà qu’elle ne veut pas que je l’aide. Je n’obéis pas, je ne vais pas m’assoir. Au lieu de lui dire ce que je veux qu’elle rajoute dans mon sac, je m’avance vers la table de nuit pour y prendre ma tablette, mon téléphone et mes écouteurs et chargeur et je m’approche d’elle pour les mettre dans le sac qu’elle tenait. Au loin, j’entendais déjà la sirène de l’ambulance s’approcher. Si ça pouvait être aussi vite pour mon cœur.... en avoir un comme par magie, mais je sais très bien que je ne sortirai pas de cet hôpital vivant.

Le médecin vient frapper à la porte. Yann votre ambulance est là, il faut y aller. Je vous promets que je vais faire de mon mieux pour vous sauver. La mère de Zoëlia, la directrice de l’hôpital si met à fond. Je soupire et regarde Maya pour baisser le regard ensuite. Je n’avais pas mis Maya au courant pour les démarche et l’aide de la famille de mon amie Zoe. Je ne voulais pas l’inquiéter encore plus. J’ai confiance en la mère de Zoe, je sais très bien qu’elle va y arrivé, mais à temps, j’en suis plus trop sur, alors que ma vie c’est encore plus raccourcie. D’accord j’arrive. Je refuse le brancard, pas question d eme rabaisser à ce point. Je m’avance à pieds vers la porte. Mon médecin soupire et les ambulanciers me regarde ahuri. Je n’ai pas envie que les gens me voient malade sur ce brancard.

e le vis faire son sac avec moi et je vois bien qu’il n’a pas envie de se reposer. Je suis sûr qu’il se croit déjà mort comme si plus rien n’était possible. L’ambulance arrive et même si le personnel semble surpris moi je ne suis pas étonné. Je le connais depuis toujours et je sais qu’il na pas envie qu’on le regarde avec pitié. Nous montons dans l’ambulance direction l’hôpital. Une fois dans l’ambulance je tien la main de Yann et entrelace nos doigts. Quand nous arrivons le docteur prévoir l’équipe médical pour lui donner une chambre et le préparer en cas de rechute rapide. Je pose son sac dans sa chambre et range ses vêtements dans la petite penderie prévue à cette effet le temps qu’on installe Yann.

S’il te manque des choses tu me le diras j’irais te les chercher.
Je ne veux qu’il manque de rien même si en ce moment lui comme moi on sait plus trop quoi se dire vue qu’on sait très bien ce qui arrive. Je m’approche de lui et prend à nouveau sa main une fois qu’il est installé.
Je serais toujours près de toi je te le promets mon amour. 

e voilà installé dans ma nouvelle demeure, jusqu'à ce que mon heure sonne. Je savais que mon espérance de vie avait diminué de moitié, il ne me restait plus 6 mois à vivre, mais probablement qu'un seul mois, mais peut être aussi que je serais branché à un coeur mécanique, ce qui me donnera une espérance de vie plus longue encore. Plusieurs vivent avec ce genre de coeur plus d'un an, mais ils vivent aussi à l'hôpital 24H. Ce qui voudra dire que... je ne verrai pas la première année de vie de mon bébé, mais je verrai toutes les autres ensuite si je reçois ce coeur dans l'année de sa naissance. Mais si je reste là avec des médocs et des soins, je mourrai dans un mois et je ne verrai pas mon enfant, pas une seule seconde, comme Maya devrait lui donner naissance dans 4 mois environ. Qu'est-ce qui est mieux au final? Mourir et ne jamais connaitre son enfant ou vivre et avoir un enfant qui ne te connait pas et qui devra apprendre à connaitre son père quand il rentrera à la maison ? Tu ne peux pas parler à un bébé de son papa qui ne peut pas prendre soin de lui et ensuite, qu'il voit son père pour la première fois à ses un an et être heureux comme tout, non... il sera timide, aura peur de l'étranger qu'est son père. Ce n'est pas moi ça, je ne veux pas de ce début de vie avec mon enfant...

Maya me parlait et je ne faisais que lui répondre des "hum..." à chacune de ses deux phrases. J'avais le regard tournée vers la fenêtre, laissant les infirmières me brancher aux machines qui prendra mes vitalité tout le long de mon hospitalisation. Pourquoi j'aurais besoin de vêtements? Je suis en robe d'hôpital là et jusqu'à la fin de mon séjour... jusqu'à ma mort.

e voyais bien qu’il ne m’écoutait pas du tout. Il fait juste de petit « Hum » pour faire genre mais au final il n’écoute pas vraiment. Je ne peux pas le lui reprocher il doit avoir l’esprit bien occuper suite à ce qui lui arrive. Avec l’arrête brutale de son job et aujourd’hui son hospitalisation le moral et loin d’être au rendez-vous. Je m’arrête de parler et prend doucement sa main pour le caresser. J’ignore quoi dire ou faire alors je reste assise près de lui à lui tenir la main. Parfais la présence de quelqu’un et plus agréable que des paroles. Il regarde la fenêtre comme lorsqu’il déprime. Depuis le temps je le connais et je sais comment interpréter ses réactions. Regarder la fenêtre c’est la déprime, une main dans les cheveux la nervosité, le regarde baisser la gêne ou la culpabilité etc… je le connais par cœur tout comme il me connait sur le bout des doigts. A ce rythme j’ai peur pour notre enfant. J’ai peur qu’il ne puisse pas rencontrer son père. Je sais que Yann se sent mal à ce sujet et que si un cœur n’arrive pas rapidement toute notre vie va se compliquer de plus en plus. Je ne parle pas de la pression que j’ai en se moment, le stress et tout ce qui suis que je sais être pas bon Our le bébé mais j’y peur rien on ne contrôle pas ça peur. 

ue faire maintenant? Juste attendre la mort. Il n’y a plus rien à faire maintenant, juste attendre la fin. Je n’ai plus aucun espoir de recevoir ce cœur, c’était trop tard, la mère de zoelia devrait abandonner ses recherches. En plus, elle ne sait même pas que je suis ici, mais elle va sans doute finir par le savoir. Ce qui est triste, je n’ai pas eu le temps de passer mes journées sans bosser avec elle à son bureau, à l’aider dans sa paperasse, non 5 jours plus tard, je me suis retrouvé sur ce lit.

Me voilà maintenant brancher à tous ses appareils bruyants qui vont m’empêcher de dormir la nuit. Ses vas et vient dans les couloirs la nuit vont aussi m’empêcher de dormir. On ne peut pas dormir dans un hôpital, non c’est impossible et moi qui dort mal depuis quelques temps... je ne dormirai plus du tout maintenant. La fatigue aide à la mort...

Peut être que c’est ce que je devrais faire, me laisser mourir, c’est le meilleur moment de tenter à mon suicide... Maya n’a jamais été au courant de mes pensées suicidaire, quand j’étais seul à la maison, quand elle travaillait. Je sais que je vais mourir sur ce lit, pourquoi me battre maintenant, je n’avais plus aucune chance, j’aurais dû me retrouvé ici seulement à la fin de l’été, même à l’automne.. je n’ai plus aucune chance.

Je ne sentais même pas la main de Maya sur la mienne, trop perdu, trop triste... trop mourant. Oui j’étais mourant. Une infirmière apporta un plateau repas, comme je n’avais pas eu le temps de manger aujourd’hui, elle le posa sur ma table. Cette nourriture infecte me découragea encore plus... je ne mangerai pas. On plaça mon plateau au dessus de mon lit et dès que l’infirmière fut partie, je poussa la table qui ne bougea que de 15 degré vers Maya, à peine quoi. Je soupire fortement. Je n’ai pas faim... Alors que c’était faux, j’étais affamé parce que je n’avais pas mangé depuis 36 heures, voir peut être 48. plus rien ne me donnait envie de rester vivant...

l ne parlait presque plus, il ne mangeait plus et ne réagissait même plus à ma présence. C’est comme s’il avait perdu tout espoir.  C’est dur pour ceux qui se retrouvent dans ce genre de cas comme Yann mais cest tout aussi dur pour la famille qui se retrouve à regarder les gens qu’ils aiment mourir sen rien pouvoir faire. On a ce sentiment de les tuer, de les regarder mourir et de rester les bras croisé. Je déteste se sentiment d’impuissance, ce sentiment de culpabilité qui me ronge de plus en plus.

Yann tu dois manger un peu pour prendre des forces. J’arrive même à écouter ton estomac gargouiller. Tu veux que je te prenne autre chose à diner ?
C’est horrible je ne sais plus quoi faire et ma tristesse je dois l’enfouir au fond de moi pour ne pas pleurer devant lui.
Yann tien bon tu as quand même encore une chance d’avoir un cœur alors ne baisse pas les bras maintenant. Je sais que ça doit être dur vois horrible pour toi mais je t’en prie tu dois manger un peu et te reposer. Tu dois te battre pour un jour connaitre notre bébé.

aya voulait que je mange, elle était même prête à m’apporter de la nourriture de l’extérieur, mais je ne voulais pas manger. J’avais perdu espoir certes, mais pas elle. Je ne veux rien à manger… Je sais très bien qu’ils vont finir par m’intuber et me gaver, mais bon, j’avais envie de rien en ce moment. Je soupire. Je ne prendrai jamais mon bébé dans mes bras… il me reste un mois à vivre et en un mois… un cœur c’est peu de temps pour en avoir un compatible avec moi… je ne peux pas recevoir de n’importe qui… J’ai perdu espoir Maya. Je sais où j’en suis rendu. Il me faudrait un miracle et les miracles, la chance chez moi, ça n’existe pas. Je n’ai jamais eu de chance dans la vie, pourquoi ça changerait aujourd’hui? J’étais sensé avoir encore 6 mois à vivre, il m’en reste qu’un seul… J’écoute les bips de mes battements cardiaques sur le moniteur, il était si irrégulier, mais constant. S’il s’arrête, c’est qu’il y aura un infarctus. Mais je suis sur place, je serais réanimé et je sais très bien que ça va arriver souvent pendant ce dernier mois de vie.

e le regarde et l’écoute. L’espoir il y en a de moins en moins. Je ne suis pas idiote je sais ce qui nous attend mais je n’ai pas envie de le perdre. Rien que de penser à cette éventualité je fonds en larme.

Je sais que la vie n’est pas simple avec nous. Je pensais en effet que tu aurais le temps de rencontrer notre bébé mais il se peut que cela n’arrive pas. Je ne vais pas te mentir j’ai très peur et l’espoir que tu vives et de plus en plus faible, mais une part de moi croit toujours en ta survie. J’ignore comment car je ne peux rien faire pour t’aider mais je garderais un peu d’espoir pour toi jusqu’à la fin.
Je m’approche de lui et prend sa main dans la mienne. Inutile de se bercer d’illusion ou de se mentir. A ce stade je dois simplement profiter de lui de pouvoir le toucher, lui dire que je l’aime, regarder son doux visage et entendre sa belle voix. Chaque seconde compte et tout mon être imprime a jamais chaque moment avec lui pour ne jamais l’oublier car bientôt il se peut que je ne puisse plus jamais le voir avant ma mort.
Je t’aime si fort Yann de tout mon cœur et pour toujours ne l’oublie jamais. 

étais tellement déprimé, perdu et mal que je ne voulais plus parler, les seuls mots qui sortir de ma bouche fut ceux ci Je t'aime aussi, plus que jamais, jusqu'à ma mort. Je me sentais partir. Je sais que mon mal être, ma dépression, ma peine, n'aidait pas. Je ne voulais plus être fort, parce que j'avais désespéré à recevoir ce coeur. Je sais que je vais mourir, ma fin est là. Je m'endormi subitement, fatigué, affamé.

Je ne ressentis rien, parce que j'étais inconscient, mais je connaissais les étapes de soins qui ont suivit. On m'a branché à un respiratoire. On m'a branché à un coeur artificiel et on m'a plongé dans un coma profond jusqu'à la greffe, s'il y a greffe, ou jusqu'à ma mort. Si je n'avais pas Maya, j'aurais demandé à me débranché et me laisser mourir. Mais s'il y a un infime espoir que je puis vivre, je tente la chance et me voilà dans le coma jusqu'à la fin.

FIN DE SCENE