’étais ce genre de médecin qui soignait tous les petits bobos des patients de cet hôpital quand je ne travaillais pas à la clinique de mon quartier. Je faisais du bureau à deux endroits. Aujourd’hui, j’étais dans le département gynécologie et obstétrique. Moi-même je faisais de la gynéco, je faisais de tout au fait, mais surtout après des fausses couches et des grossesses à risque. On me passa une patiente. Son dossier en main, je compris que ça ne sera pas facile. « Cœur feotale inexistant » était écris sur la feuille. Elle aura surement besoin d’un curetage, comme toute fausse couche. Je sors de mon bureau pour l’appeler. Brooke Davis Baker? Je la vois se lever et me suivre, je lui fais un sourire compatissant et je la fais entrer dans mon bureau. Je la laisse s’asseoir sur la chaise en face de mon bureau et je m’assois à ma chaise, son dossier devant moi. Je compatis avec vous. Selon mon collègue il n’y a pas de battement… j’ai quelques questions sur cette grossesse à vous poser, vous êtes en mesure de répondre? Je la regarde, attendant sa réponse.

lle était si désespérée et ce qui lui arrivait, ne l’aidait pas à la conversation. Je n’ai pas d’enfant, mais je crois que ma copine, si j’en avais une serait aussi désespéré si nous perdions notre enfant que nous aurions eu de la difficulté à avoir. Mais j’en suis pas encore là à ce jour. Elle me demanda si j’avais des enfants. Je lui répondis qu’après mes questions. J’ai pas d’enfants encore, mais un jour j’en aurais surement j’imagine, comme tous ceux qui en veulent… je n’imagine pas la douleur que vous devez avoir en ce moment. Si vous avez envie d’en parler, je peux prendre mon temps pour vous écouter.

Je regarde un peu plus en profondeur son dossier. J’aimerais tellement l’aider a 100%, mais je sais que je ne la reverrai pas après ce rendez-vous, elle est la patiente de mon collègue. Il n’y a pas de façon du comment vous devez vous sentir, j’essaie de comprendre votre douleur. Mais sachez que ce n’est pas à cause du stérilet que vous l’avez perdu, vous n’avez juste pas eu de chance sur ce coup ci. Je referme son dossier. J’ai lu que vous avez eu de la difficulté à avoir vos jumeaux non? Ils sont sans doute un miracles à vos yeux. Je souris en coin. Comment ils vont? Je sais que ce n’est pas le sujet du moment, mais je sens que vous n’avez pas envie que l’on parle de… cette fausse couche, je me trompe? Je pousse vers elle une feuille de papier et un stylo. Écrire ce qu’on ressent en ce moment, aide beaucoup à surmonter le mal que nous sentons en ce moment. Vous pouvez essayer si vous voulez.

NOOOON JAI EDITÉ PAR DESSUS MON MESSAGE ^^

lle était si désespérée et ce qui lui arrivait, ne l’aidait pas à la conversation. Je n’ai pas d’enfant, mais je crois que ma copine, si j’en avais une serait aussi désespéré si nous perdions notre enfant que nous aurions eu de la difficulté à avoir. Mais j’en suis pas encore là à ce jour. Elle me demanda si j’avais des enfants. Je lui répondis qu’après mes questions. J’ai pas d’enfants encore, mais un jour j’en aurais surement j’imagine, comme tous ceux qui en veulent… je n’imagine pas la douleur que vous devez avoir en ce moment. Si vous avez envie d’en parler, je peux prendre mon temps pour vous écouter.

Je regarde un peu plus en profondeur son dossier. J’aimerais tellement l’aider a 100%, mais je sais que je ne la reverrai pas après ce rendez-vous, elle est la patiente de mon collègue. Il n’y a pas de façon du comment vous devez vous sentir, j’essaie de comprendre votre douleur. Mais sachez que ce n’est pas à cause du stérilet que vous l’avez perdu, vous n’avez juste pas eu de chance sur ce coup ci. Je referme son dossier. J’ai lu que vous avez eu de la difficulté à avoir vos jumeaux non? Ils sont sans doute un miracles à vos yeux. Je souris en coin. Comment ils vont? Je sais que ce n’est pas le sujet du moment, mais je sens que vous n’avez pas envie que l’on parle de… cette fausse couche, je me trompe? Je pousse vers elle une feuille de papier et un stylo. Écrire ce qu’on ressent en ce moment, aide beaucoup à surmonter le mal que nous sentons en ce moment. Vous pouvez essayer si vous voulez.

'était une charmante dame que j'avais devant moi. J'adorais mon métier, elle voulait en savoir plus sur moi. Mes patients ne sont pas que des cas de maladies dont on s'occupe rapidement pour passer au suivant, ils sont importants et on doit les mettre en confiance avec leur médecin. Pour moi, ils sont une vie qui doit vivre le plus longtemps possible en santé. Je lui souris quand elle me propose un café. D'accord, je vous laisse aller chercher les cafés et on fera plus connaissance. Je la laisse donc sortir quelques minutes pour en revenir avec les cafés.

Je lui souris de nouveau et réponds enfin à ses questions posées plus tôt. Merci pour le café… Que je prends pour le poser devant moi. Je ne pratique pas depuis longtemps, mais depuis tout petit, je voulais devenir médecin en obstétrique, mais finalement, j'ai opté pour la branche généraliste avec option obstétrique. Donc je fais de tout. Je suis né avec une malformation cardiaque et je crois que ma passion pour la médecine m'est venu quand j'étais gosse et que je passais beaucoup de temps à l'hôpital. J'ai pas eu une enfance facile, mais j'étais bon à l'école. Ma mère avait un métier hors du commun, travailleuse du sexe, avant ma naissance, donc je ne connais pas mon père, mais quand je suis né, elle a changé de métier et est devenu serveuse dans un petit resto. Elle m'aimait et un jour, à mes 20 ans, elle est décédée dans un accident de voiture, alors que je conduisais… je crois que ma culpabilité sur sa mort a fait de moi une personne qui aime aider les gens. Alors je prends le temps qu'il faut pour rassurer mes patients. Et le fait que je n'ai pas de petite amie et même de famille, me permet d'être à 100% pour eux, une aide. Je souris et prends une gorgée de mon café.

lle comprenait très bien mon cas et je comprenais aussi bien le sien. Mais j'essayais surtout de lui faire comprendre que malgré le malheur qui nous est arrivé dans la vie, qu'on peut s'en sortir avec une facilité, si cette facilité est un truc qui nous passionne. Dans mon cas, c'est la médecine, le fait de pouvoir sauver des vies à part la mienne. Je passerai toujours en dernier. Et comme je suis seul dans la vie, sans femme, ni enfant, même sans famille, cela m'est facile de penser aux autres d'abord. Parce que je n'importe pour personne, même si la seule personne dans ma vie qui compte pour moi, Maya, ma meilleure amie, dit que je suis important pour elle, moi je m'en fou, parce que je ne suis qu'à ses yeux que ce copain qui doit être là quand elle a besoin de s'amuser. Nos sentiments ne sont pas réciproques.

Je prends une gorgée de mon café et je souris à ma patiente. Ce que je veux savoir? Pas grand chose, je ne suis qu'une oreille attentive à votre douleur. Je n'ai pas d'enfant, mais faire une fausse-couche doit être terrible à vivre… Mais je suis sur, que même si ce n'était pas désiré, vu votre cas de… stérilisation, il n'était pas prévu. Mais je suis sur que vous aurez aimé avoir cet enfant quand même. Donc, concernant le cas, Comment s'est déroulé la fausse-couche, qu'elle en est la cause? Un stress ? Un mal de ventre? Mais ça peut être aussi parce que les gênes de l'embryons n'étaient pas bon. Vous en étiez à combien exactement au moment de la fausse couche? Avant les trois mois? Je gribouille mes questions dans son dossier, j'y mettrai ses réponses à côté de chacune d'elle. Je pourrais lui prescrire des médicaments si elle en a besoin.

’ai 35 ans, et je pratique la médecine depuis peu, pour donner suite à mon interne en médecine alors que j’étais encore à l’université. Maintenant, je n’ai plus de redevance à faire pour un supérieur direct. Je pratique pour moi-même. Alors j’avais décidé d’être vraiment là pour mes patients. Ce n’est pas l’argent qui comptait pour moi, mais l’aide aux gens que je soigne. Je suis une oreille attentive. Je l’écoute me dire les détails de ce qu’elle savait de cette fausse couche. Vous savez, le stérilet n’est peut être pas la cause de la fausse couche, mais elle peut l’être aussi. J’ai déjà donné naissance à des bébé ou leur mère portait encore le stérilet, et ils étaient en parfaite santé. Écoutez, la dispute, le stress, le stérilet, peuvent en être la cause, mais la vraie cause, on ne peut pas le savoir. 7 semaines c’était peu. Les 3 premiers mois de grossesse sont les plus à risques de fausses couches, passé les 12 semaines, les risques diminuent, mais pas impossible. Peut être aussi que le fœtus n’était pas viable aussi, alors il s’est décroché. Tout ce que j’essaie de vous dire, c’est de ne pas vous sentir coupable pour ce qui est arrivé d’accord?

Je prends une gorgée de mon café rendu froid et je poursuis. Si vous voulez vous rassurez, je peux faire changer votre stérilet aussi. Sauf si vous avez dans l’idée de réellement vouloir un autre enfant, on vous en reposera pas un autre et dans 3 mois, vous pourrez réessayer. C’est comme vous voulez. Mais moi, je vous conseillerai de changer votre stérilet. Je gribouille une prescription pour un nouveau Sterilet, au cas où et une attestation pour son médecin qui la suit, comme je ne suis pas son médecin, c’est à lui de s’en occuper. Sauf si la patiente décide de changer de médecin, je ne peux pas faire l’action à place de son médecin traitant. Je ne fais que le remplacer aujourd’hui. Je lui tends la petite feuille.

lle me semblait beaucoup plus à l'aise qu'à son arrivé dans ce bureau il y a deux heures. J'aimais prendre mon temps avec un patient, alors que je prends sans doute du retard avec les autres, mais bon, je les verrai tous de toute façon et ils apprécient ensuite se retard en voyant le pourquoi. Je fais des heures supp, parce que j'en ai envie et qu'il me reste que ça, de sauver des vie, d'aider les gens avant de quitter ce monde dans moins d'un an. Je ne crois pas que j'aurais cette greffe, pas avec mon groupe sanguin rare. Les donneurs sont rares pour mon groupe. Il me faudrait un miracle. Je n'ai parler encore à personne de ma maladie, de ma mort prochaine et personne n'en saura rien, sauf si Maya, ma meilleure amie, se décide enfin à voir ma vrai existence. Je veux dire, à voir à quel point je suis amoureux d'elle, alors qu'elle enchaine les mecs l'un à la suite de l'autre, ne me laissant pas la chance de tenter ma chance avec elle. Et comme elle est libre depuis deux semaines, je n'ai pas encore tenté ma chance, parce qu'il y a une semaine, j'ai appris pour dégénérescence cardiaque.

Je souris à ma patiente, elle semblait maintenant si à l'aise avec moi. Je suis heureux, j'aime les rendre à l'aise avec moi. Et en plus, je sens qu'elle veut me revoir. La culpabilité ce n'est pas facile à géré, mais je sais que ce n'est pas de votre faute. Je suis là, si jamais vous avez besoin d'un nouveau Stérilet, même si je ne suis pas votre médecin, je serais là pour vous écoutez. Je lui souris et je me lève de mon bureau, par politesse, comme cette rencontre semble terminé, j'ai réussis ma mission. Je vais ouvrir la porte alors qu'elle me demande si elle va me revoir. Si vous en avez envie, oui, vous allez me revoir. Je lui souris en coin.

lle devait comprendre que cette consultation m'a fait autant de bien qu'à elle et qu'elle ne devait pas se sentir mal à l'aise pour ça. Je lui souris, tenant toujours la poignée de porte. Vous payez que la consultation, pas la discussion d'accord, se sera le même prix que d'habitude pour tous les patients. Vous donnerez votre chèque à la réceptionniste à l'accueil, elle mettra ça dans mon compte. Et ne vous en faites pas, j'adore mon boulot. Ma vie c'est de soignez les gens et de les réconforter, je n'ai rien d'autre à faire. Je souris en coin, lâchant la poignée de porte. De mon côté, je n'avais pas de vie, à part celle d'être un médecin et de ses soirées avec ma meilleure amie pour me reposer. Je n'aime pas la solitude, ça me tue d'être seul. Et comme je n'ai pas de femme, ni enfant qui m'attendent à la maison, je préfère passer toutes mes journées au boulot jusqu'à l'heure de ces soirées avec Maya. Je serais toujours là si vous avez encore besoin d'une oreille attentive. Si vous voulez, se sera... en tant qu'amis autour d'un café et d'un croissant si vous voulez. Bientôt je serais plus libre et j'aurais plus de temps pour les gens que je fréquente. Évidemment, si elle a envie d'une nouvelle amitié dans sa vie, alors que moi, d'ici 4 mois, je bosserais moins, pour ménager mon coeur et pas question que je passe mon temps libre à me morfondre dans mon appartement. Je préfère le passer avec des amis.